Séjour à Katmandou – Samedi 17 juillet 2016

Bonjour,

Je suis arrivé à Katmandou hier, et tenterai de vous donner des nouvelles de mon voyage plusieurs fois au cours de celui-ci : de mes visites au DSA, à l’école d’Akashganga, mais aussi dans Katmandou.

Je logerai à l’Happiness Guesthouse, un hôtel situé dans le quartier de Bodanath, et dont la renommée est due à la Stupa, qui contient des reliques et écrits de Bouddah. C’est un des lieux les plus saints du  bouddhisme, et il y a une multitude de monastères bouddhistes dans ce quartier.

C’est la saison de la mousson : le temps est habituellement un grand ciel bleu, se couvrant dans l’après midi, puis de grosses averses (tièdes) en fin de journée et la nuit.

Il fait vraiment chaud le jour (25-30 degrés), un peu moins la nuit (20 degrés, grâce à la pluie), l’atmosphère est bien sûr humide : globalement, passé un premier jour d’adaptation, les conditions météo sont très supportables, et franchement agréables tant qu’il fait soleil.

Je m’étais rendu à Katmandou en juillet, puis en novembre 2015, et la première impression est : toujours les mêmes camps, peu de reconstruction visible. IL n’y a toujours pas d’engins de chantiers, ni même de bétonneuses, tout se fait à la main. Les népalais sont de gros travailleurs (je n’en vois jamais un à l’arrêt sur les chantiers), mais tout se fait très lentement, l’aide des pouvoirs publics est imperceptibles selon les connaissances avec lesquelles j’ai parlé depuis mon arrivée.

Alors, forcément, cela influe sur le moral des habitants : ceux qui ont conservé leur logement voient les camps toujours présents, et craignent qu’une prochaine secousse ne vienne à bout de bâtiments déjà endommagés l’année dernière, avec les conséquences qu’ils anticipent (danger, dommages physiques, abri de fortune pour longtemps…).

L’aide internationale ne semble pas parvenir jusqu’à la population.

L’économie, mise à mal par le cataclysme, a encore plus été endommagée par le blocus imposé par l’Inde en 2015-2016 et qui a bloqué toutes les importations (énergies, matériaux de construction….)

Néanmoins, les habitants restent souriants, chaleureux, toujours prêts à discuter et faire votre connaissance. Et c’est un vrai délice que de se retrouver à nouveau parmi eux.

Ci-dessous, une petite vidéo de la stuppa de Bodanath et des rues adjacentes, et une autre de la rue qui, partant de Bodanath, mène à l’école d’Akashganga. (c’est ma première caméra vidéo, donc je ne peux que m’améliorer 😉 )

 

 

Je me suis ensuite rendu au monastère de Kopan, situé sur une colline à 45 minutes à pied de Bodanath. La vue sur Katmandou et les montagnes en arrière plan est époustouflante !

 

Chemin faisant, je me suis arrêté dans un magasin (New Saddle : New Skill and Development Learning experience) vendant des objets d’artisanat produit par un atelier adjacent, que l’on peut visiter, employant uniquement du personnel handicapé.

Les articles (bijoux, bagages à main, accessoires vestimentaires) y sont vraiment magnifiques et de très bonne qualité (soin dans les coutures, conception…), avec un accueil souriant, discret et chaleureux et des tarifs… népalais.

Une photo du magasin et sa gérante : 

Une anecdote : une fois au monastère, je me suis rendu à sa cafétéria, et m’y suis assis à une table. Une colonie de fourmis y avait envahi un sucrier : il me fut demandé de changer de table, par précaution pour elles… véridique !

Je me rendrai demain au DSA, afin d’y retrouver mes amis, que je n’ai pas revus depuis le voyage de novembre 2015, mais aussi Guillaume, qui y est en stage étudiant humanitaire depuis 3 mois.

Olivier