Retour de bénévoles du DSA

Préparez-vous à l'atterrissage !

4th Māgh 2080 / 18th January 2024

Partir en stage à l’étranger est une expérience qui peut transformer de nombreuses personnes, et pour trois jeunes étudiant.es, le Népal est le décor d’une aventure professionnelle inédite.

Plongeons dans le récit de cette première semaine dans ce pays aux paysages majestueux et à la richesse culturelle éblouissante.

Pour commencer,  Lauriane, Benjamin, étudiant.es en 1ère année de Master en Ingénierie du Développement et de l’Action Humanitaire en Economie et Management Public à l’Université de Lille et Vianney, étudiant en Logistique Humanitaire et Environnement de Travail à L’Institut Bioforce, dans le cadre d’un stage académique de 2 et 3 mois, nous nous sommes rendus au Népal. La raison de ce choix ? Travailler au sein d’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) et faire tout ce qui est possible pour apporter une aide que ce soit pour les enfants, l’organisation ou les projets du D.S.A (Disable Service Association).

Le DSA se situe dans la ville de Bungamati,  Lalitpur, à environ 12 km au sud de Katmandou. Une petite ville de 5 000 habitants, spécialisée dans la gravure sur bois et la fabrique de briques. Une ville à la fois connue mais pourtant perdue, il est utile de bien connaître l’adresse et les directions car ce ne sont pas les chauffeurs qui vous aideront (bien qu’ils soient de bonne volonté). Une fois arrivé à Bungamati, l’ensemble de la famille du directeur du DSA (Daya Ram Maharjan) est présente pour l’organisation du séjour, du lieu de vie et l’ensemble des questions.

La visite du centre (à 10 min à pied de la Guest House) permet de découvrir la ville et ses habitants, pour finir par une visite détaillée et dynamique du centre et de son histoire, marqué par Daya Ram Maharjan et son action depuis plus de 30 ans.

En somme, cette première semaine fut riche en rencontres, émotions et découvertes. Le Népal et ses habitants tiennent toutes les promesses qui peuvent être faites en France: Hospitalité, générosité et gentillesse.

Premier Namaste au DSA

9th Māgh 2080/23th January 2024

En 2043 (1987), Daya Ram Maharjan, enseignant à l’école secondaire Adarsha Shaula Yubak depuis 3 ans, rencontre Jeevan Dangol, un jeune aveugle, et commence à lui enseigner le braille. 3 ans plus tard, il enseigne également à 3 étudiants sourds en apprenant la langue des signes népalaise. En 2054 (1998), constatant le besoin d’une organisation dédiée, il crée le Disabled Service Association (DSA). L’organisation offre des services aux personnes handicapées, comme l’hébergement, un suivi de scolarité mais aussi une formation professionnelle et culturelle tels des cours de tissage, de boulangerie, d’informatique, de musique etc… L’objectif du DSA est d’intégrer les personnes handicapées dans la société et de leur garantir le droit de mener une vie significative et épanouie.

Le cadre de vie du D.S.A existe pour s’adapter à chaque enfant, à travers des jeux, des séances d’apprentissage, du sport etc… Concrètement, en période scolaire, les enfants se réveillent aux alentours de 5h, pour lire, se préparer, petit-déjeuner et surtout parler. Le chemin de l’école commence à 9h néanmoins les cours ne débutent qu’à 10h donc durant ce laps de temps, les enfants prient, chantent l’hymne et jouent. Ensuite, ils rentrent au centre aux alentours de 15h, et là, c’est l’heure de se remettre aux devoirs pour finir peu avant 18h, car c’est l’heure du dîner.

Quand les vacances commencent, certains enfants rentrent chez eux mais pas tous. Le rythme est différent et la gestion des enfants est plus complexe pour le directeur,  ils sont attirés par les jeux, le bavardage et le farniente, pourtant après les examens d’hiver certain.es étaient obligé.es de se plonger dans les révisions pour rattraper le retard quand d’autres finissent leurs devoirs en peu de temps. La journée est donc rythmée par les repas et les leçons mais celle des volontaires sur place est aussi rythmée par les demandes des enfants d’une part et les projets du centre de l’autre. Par exemple, nous sommes arrivés depuis une semaine et nous avons déjà pu participer à la construction de la structure pour le compost avec les volontaires Italiens : Sandro, Andrea, Giulio et Gonas ; du rangement pour faciliter l’organisation du centre, démarrer un inventaire, mais aussi une organisation de l’infirmerie/pharmacie grâce à une autre volontaire: Marie-Anne. Sans oublier les leçons avec les enfants et l’apprentissage de la langue des signes.

Lauriane Delmoko, Benjamin Quemeneur, Vianney Sorin 

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