24th Māgh 2080/09th February 2024

Depuis notre arrivée au centre, nous avons pu faire la rencontre de nombreux et nombreuses bénévoles qui viennent pour une semaine ou quelques mois, ils et elles sont principalement d’origines occidentales.

 Le DSA est le seul centre pour enfants en situation de handicap du pays, il suscite donc beaucoup d’intérêt de toute personne ayant la volonté de découvrir le travail de Daya Ram Maharjan, fondateur du centre, ainsi que la culture du Népal et de sa population. 

La rencontre entre les bénévoles est généralement un échange sur les différentes expériences et vie de chacun et chacune, les délicieux repas, les activités avec les enfants et les projets réalisés en collaborant selon les différentes spécialités. Ce sont des moments qui permettent de rapidement faire connaissance grâce à l’hospitalité locale et plus particulièrement de la grande famille qu’est le DSA.

Notre journée peut commencer vers 8h pour le petit-déjeuner, puis après direction le DSA. Au centre, différentes options s’offrent à nous en fonction de la présence des enfants ou non et des activités souhaitées. Par exemple, Marie-Anne, une volontaire exerçant comme sage-femme en France et à l’étranger dans des ONG, a récemment fait un inventaire de la pharmacie, permettant ainsi de faire un tri sur les ressources et d’évaluer les besoins.

Par ailleurs, avoir une formation spécifique dans le domaine médical est apprécié compte tenu de la structure d’accueil mais ce n’est pas obligatoire. Les besoins sur place existent et il suffit d’échanger avec les parties prenantes pour voir quels sont leurs réels besoins et ce que vous pouvez apporter. L’essentiel étant d’être volontaire, de respecter les traditions et coutumes locales et de passer quelques jours avec des enfants adorables. Par exemple, la mise en place du compost par Sandro, Andreas, Giulio et Gonas a été faite après avoir parlé de leur métier, deux d’entre eux sont agriculteurs et ont de bonnes connaissances dans la gestion des déchets alimentaires.

Finalement, les compétences techniques sont fortement appréciées dans un contexte qui les nécessite, mais il existe de nombreuses façons d’aider un centre tel que le DSA. 

Dans notre cas, nous ne sommes d’aucune formation médicale et n’avons pas de compétence agricole, pourtant nous avons réussi à nous rendre utile.  De par notre formation d’économiste (pour Lauriane et Benjamin) et de logisticien (pour Vianney) nous avons mis en place un certain nombre de projets, allant de l’analyse de compte, à la gestion des stocks en passant par la rédaction de nombreux rapports sur le centre et bien d’autres. En somme, il est toujours possible de se rendre utile. 

Il existe bien d’autres voies d’aide, de soutien et d’accompagnement. 

“La volonté, c’est le pouvoir de transformer les rêves en réalité.” – Victor Hugo

Benjamin, Lauriane et Vianney