FIN DU VOYAGE, LES PROJETS – JUILLET 2016
Ces deux semaines à Katmandou et Bungamati (lieu du DSA) sont déjà terminées, et je quitte, encore une fois, ce pays avec nostalgie.
Mais si je sais que j’y reviendrai dans 4 mois, avec un groupe de 20 personnes animé par Ailleurs Solidaires.
LE NEPAL
Qu’il a souffert, ce pays, depuis l’été dernier : deux terribles tremblements de terre en avril et mai 2015, puis un blocus de la frontière indienne qui a, durant 5 mois, coupé la seule route d’approvisionnement (alors qu’il avait un impérieux besoin de reconstruction, de nourriture, d’énergies, de médicaments). C’est de ce blocus dont les népalais se plaignent le plus, car lui au moins était évitable.
Et puis, cet été, une mousson particulièrement longue, puissante, dévastatrice, a provoqué inondations, glissements de terrains et pertes humaines, faisant encore souffrir la population.
La reconstruction du pays, montagneux et enclavé, peine à se mettre en place : les infrastructures sont minimales, les moyens en matériel BTP quasi inexistants, la force publique inopérante, l’aide internationale parvient au compte-gouttes (l’Union Européenne vient d’annoncer une aide de 50 millions d’euros pour la reconstruction un pays d’un peu plus de 30 millions d’habitants : au total, nous sommes encore très loin des milliards annoncés dans les premiers jours qui ont suivi la catastrophe).
Les camps de fortune, les bidonvilles de Katmandou, qui ont éclos à l’été dernier, peuplés de réfugiés du séisme, sont toujours là, les mêmes, aux mêmes endroits.
On voit souvent des « éclopés » du séisme dans le rues de Katmandou.
Ce pays, qui est l’un des plus pauvres au monde, et dans lequel la misère rend la vie difficile, a pourtant des beautés et une culture qui justifient qu’on l’aide et s’y rende :
– une nature époustouflante (ah, voir l’Everest au lever du soleil, marcher dans les montagnes ou au travers des rizières, contempler des paysages impressionnants et magiques, et se sentir vivant, seul devant de telles forces : c’est unique, et pourtant j’ai voyagé, dans ma vie) ;
– le syncrétisme bouddhiste et hindouiste (ces fabuleuses nuit passées en groupe avec Ailleurs Solidaires dans le monastère de Namo Bouddha, juché sur son nid d’aigle, ces quelques jours de vie avec les moines en partageant les repas, les méditations, le rythme de vie ; mais aussi les temples, les fêtes-nombreuses au Népal-, les mariages auxquels nous fûmes spontanément invités, tous ces moments de rencontre auxquels les népalais vous invitent si facilement, dans une culture du partage) ;
– la sagesse et le respect de toute forme de vie, inhérents à une culture himalayenne millénaire, bouddhiste notamment ;
– les animaux (voir les chiens de Katmandou, suivre les circonvolutions des aigles partout dans le ciel, voir les vaches sacrées -ou moins- dans les rues de Katmandou, les buffles ; des papillons gros comme la main… et quand irai-je voir la jungle dans le Teraï, lieu où se trouvent les derniers tigres, les éléphants domestiqués ? ) ;
– s’étonner de plantes opulentes, différentes de celles que l’on trouve en europe, de bambous de plus de 10 mêtres de haut, traverser les plantations d’orangers, les rizières, les villages de montagnes ;
– Et les népalais, dont, vraiment, la réputation d’être un des peuples les plus doux au monde n’est pas surfaite : outre tous ces sourires et cette sympathie, jamais dans mes voyages je ne me suis senti agressé ou en danger ;
– sa gastronomie, riche de saveurs aussi variées que leurs origines ou les épices qui la composent, à base de légumes si savoureux…
LES NEPALAIS
Le peuple népalais, même s’il souffre (cela se lit dans certains regards), reste imperturbablement le même : aimable, souriant, joyeux, fier, courageux, très travailleur (c’est un peuple de montagne).
Les habitants sont toujours prêts, avec en infini sourire et beaucoup de bonté dans le regard, à parler, rendre un service, s’ouvrir aux autres.
La tolérance, aussi, n’y est pas un vain mot : par exemple, les « ethnies » qui coexistent, les religions aussi (il faut visiter la colline de Swayambhunath, où se retrouvent paisiblement temples et monastères des 4 religions majeures de l’humanité ), l’acceptation de toutes les différences, dont au plus on s’amuse.
Dans cet océan de pauvreté et d’injustices, l’action d’Ailleurs Solidaires n’est qu’une goutte d’eau, mais elle est de celles qui fait naître l’étincelle de la joie dans l’âme de tous, népalaise ou la nôtre.
Cette étincelle de joie, je l’ai vue maintes fois au DSA, le centre pour enfants handicapés.
Je l’ai vue aussi à l’école d’Akashganga, où les élèves entrevoient une opportunité de sortir de l’extrême pauvreté dans laquelle la plupart sont nés.
La joie de vivre est aussi présente chez les personnes âgées d’Amaa : grâce à la subvention reçue de Ouest France, les personnes âgées sont à l’abri du besoin pendant encore plusieurs mois.
Certaines futures actions humanitaires, vraiment efficientes et porteuses de progrès et de bonheur, ont été définies : je vous les propose dans les lignes qui suivent.
D’avance, merci de les lire, et si vous-mêmes ou vos contacts directs pouvez y aider, vous réaliserez une bonne action au delà de tout ce que vous pourriez imaginer.
Si vous étiez prêts à donner de votre temps pour aider à porter un de ces projets, alors vous seriez aussi, vraiment, extrêmement, précieux.
Voici la liste de ces projets.
LE DSA
(Le site internet est www.disabledservice.org.np Vous pouvez notamment y faire connaissance avec les pensionnaires du centre. Et tout y est vrai !)
Ce centre est un véritable lieu d’amour et d’éducation, où les enfants sont épanouis car choyés, éduqués, scolarisés dans le respect de leurs handicaps par les membres du DSA, mais aussi les volontaires. Ils vont, autant que faire se peut, à l’école avec les valides.
Outre les membres permanents du DSA, les volontaires sont un atout précieux pour ce centre.
Je prends en exemple David, retraité australien, vétéran du Vietnam, qui vient, année après année, des heures durant, épeler des textes afin que les aveugles puissent les retranscrire en braille ; les étudiants français qui s’y succèdent (Benoît, puis les étudiants de l’IAE Caen, maintenant Guillaume, et Thomas dans quelques jours), et aussi des volontaires humanitaires venant de différents pays, tous concourant à apporter activités ludiques, soutien scolaire, et l’amour dont les enfants handicapés ont tant besoin.
Ces personnes, par exemple, pourraient témoigner que les enfants y sont véritablement bien traités et qu’on les aide, les prépare bien à la vie.
Le coût de fonctionnement du DSA est de 1,40 euro/jour et par enfant (nourriture, vêtements, pharmacie, hygiène, employés, électricité, scolarité…) : avec très peu, ce centre est capable de beaucoup.
(1,40 euro par jour, c’est après déduction fiscale 45 cts par jour. Que faisons nous, en France, avec ces 45 cts par jour ? Rien ? Alors, pourquoi ne pas les consacrer au DSA, pour un mois par exemple ?)
Tout n’est possible qu’avec l’infini dévouement de la famille Das Maharjan, dont le père (qui effectue bénévolement sa fonction de directeur du centre, par pure humanité. Il vit de son salaire d’enseignant de l’école publique) a créé ce centre (il avait, au début, un enfant aveugle dans une de ses classes…), qui survit uniquement par le soutien d’une association suisse (principal financeur), et Ailleurs Solidaires (qui apporte un soutien financier moindre quoique conséquent, mais de plus en plus de présence humaine).
Ce centre est devenu le centre de référence au Népal (il reçoit des centaines demandes par an, tant sa réputation est grande), au même titre que l’école publique adjacente, dirigé par Mr Das Maharjan, qui est la meilleure du Népal.
L’état népalais est lui-même très pauvre, et ne peut aider les centres tels que le DSA (de même pour la maison d’Aama, ou l’école d’Akashganga). La situation est très différente de celle en occident.
L’équilibre du DSA est précaire, les enjeux (financiers, scolaires, ou en matière d’hygiène) importants. Mais l’enthousiasme et le dévouement de ses quelques employés (dont une éducatrice financée par Ailleurs Solidaires : elle s’est mariée cette année) envers les pensionnaires est grand, et les projets avec Ailleurs Solidaires, nombreux :
– trouver des parrains pour quelques enfants handicapés, qui sont capables et motivés pour obtenir le bac local dans 2 ans , puis aller l’université. Ce parrainage consisterait en un soutien financier (modeste au regard de notre niveau de vie), mais aussi affectif et moral (les enfants sont durablement coupés de leur famille) sur le moyen terme (quelques années), voire en se rendant sur place à leur rencontre, dans la chambre d’hôtes du DSA.
Deux adolescents, en particuliers, pourraient être parrainés (ils passeront leur bac dans deux ans, c’est le moment de les soutenir): une aveugle, qui rêve de devenir professeur, et un handicapé physique « moyen », dont le futur se situera, s’il le peut, dans le domaine de l’électronique (il a construit une voiture électrique solaire, et maintenant il veut faire un drone solaire… à 15 ans! Il est très intelligent).
– mais tous les enfants ne veulent pas, ou ne peuvent pas, poursuivre des études universitaires. Il a été décidé de tenter l’ambitieux projet suivant : la construction et la gestion d’une école de formation professionnelle et artistique. Il s’agit là d’un très grand projet, très important puisqu’il vise à proposer une vie d’adulte aux pensionnaires. L’un d’eux, par exemple, a 21 ans (celui en photo plus haut avec David), est aveugle, sans formation ni point de chute, rejeté par son père du fait de son handicap : nous n’allons pas le jeter à la rue ?
Une fois le projet plus précisément défini (la réflexion est déjà très avancée et Ajit,le fils du directeur, dans le cadre de son stage étudiant de 3 mois en cours chez Ailleurs Solidaires, va travailler à le préciser et le rédiger) et les plans établis (avec l’aide de l’association étudiante d’architecture Rock’n Wood), une campagne de levé de fonds sera menée.
Aidez nous, si vous le pouvez : connaissez vous personnellement des membres d’associations caritatives, ou des personnes issues de milieux de la formation professionnelle ou artistique, des spécialistes en crowfunding, d’anciens ou actuels responsables ou professeurs de tels centres, des architectes ou maîtres d’œuvre en BTP, professeurs d’art à même de nous aider ?
Ajit viendra en France en Avril, afin de présenter ce projet avec nous : seriez vous à même d’initier des rencontres avec des mécènes potentiels ?
– les étudiants aveugles bénéficient peu à peu (les plus âgés d’abord) tous d’un ordinateur portable, qui leur permet de conserver l’enregistrement de leurs cours (ils ne peuvent pas prendre de notes, cela va trop vite pour eux dans les écoles pour valides, alors ils enregistrent les cours grâce à des appareils financés par notre association), rendre leurs devoirs, communiquer grâce à internet. Un système dit opensource , basé sur Linux, devrait être déployé dans les mois à venir (les solutions logicielles performantes en environnement « Microsoft » reviennent à près de 1 000 euros par ordinateur, et sont instables, donc rendent les étudiants dépendants d’une aide d’un éducateur ). Cette solution, qui une fois installée est duplicable gratuitement (en plus de multiples avantages fonctionnels et techniques), est proposée par la société Hypra, start up française fondée par de jeunes informaticiens aveugles. Pour ce faire, nous proposerons un projet tutoré en octobre à une équipe d’étudiants de l’IAE Caen. Les enfants du centre sont en outre enthousiates à l’idée de faire la rencontre de Raphael, de la société Hypra : quel exemple !
Si vous avez ou pouvez récupérer autour de vous un ou des ordinateurs portables, âgés au plus d’une douzaine d’année, il conviendront pour un système Linux.
– des manuels (avec CD) d’anglais ont été acquis cet été, afin que les cours de soutien du centre permettent aux enfants d’acquérir aussi un bon accent anglais.
– une bibliothèque est en cours de constitution, avec l’achat d’encyclopédie pour enfants, d’un livre sur l’histoire des civilisation humaines, ou d’autres traitant de certains sujets particuliers (anatomie, nature, sciences…). Par ailleurs, les livres en braille (en anglais), sont rares et chers : nous n’avons pu en acquérir.
– le système d’exploitation éducatif Emmabuntus, basé sur Linux, sera encore plus employé. Nous demanderons à l’association Calvix, (dont l’objet est la promotion de Linux dans le calvados), de nous aider à nouveau, cette fois pour constituer un « méga-serveur » Linux de données et logiciels éducatifs/pédagogiques, que nous pourrons ensuite distribuer sur les ordinateurs de nos centres, dès novembre 2016. En effet, les connexions internet sont lentes et instables, d’où l’intérêt d’un serveur permettant de s’affranchir dans une large mesure de ces connexions.
– nous cherchons, encore et toujours, des volontaires humanitaires médecins, kinés (très important!), musiciens ou artistes, étudiants, mais aussi des personnes disposées à effectuer du soutien scolaire et à même d’intervenir au DSA (ils peuvent être hébergés/nourris, à un prix dérisoire, dans le gîte du centre, et aussi partager les repas ou soirées avec la famille Das Maharjan, ainsi que la vie du village bouddhiste de Bungamati, au sein d’une campagne paisible et d’une nature généreuse).
La langue d’échange est l’anglais : mais nous ne sommes par à Oxford, rassurez vous.
– nous cherchons toujours, et c’est très difficile à obtenir, du matériel spécifique pour les enfants handicapés (aveugles, sourds-muets, handicaps physiques ou cérébraux, parfois graves), ou pouvant nous aider à prendre en charge une maladie orpheline. Et, toujours, du matériel/des livres/des fournitures en braille (c’est là encore très cher, donc précieux).
AKASHGANGA INTERNATIONAL ACADEMY
L’enthousiasme des enfants et des enseignants de cette petite école (certaines salles de classe font une dizaine de mètres carrés pour 15 enfants) est remarquable.
Il y a enfin un espoir de réussite, tant pour l’école que pour les enfants, et la possibilité de poursuivre les études grâce aux généreux parrains qui financent leurs scolarité depuis ce printemps : ils/elles sont hyper motivés, et leurs parents soulagés d’un grand poids financier.
Malgré tout, 4 d’entre eux ont dû cesser d’étudier pour aller travailler, en dépit des actions de la directrice envers les parents. Mais la pauvreté a eu le dernier mot. J’emmène avec moi un courrier de cette directrice à chacun des parrains, afin de les tenir informés (merci pour cette suggestion, de la part d’une marraine, sur notre page Facebook ).
Ailleurs Solidaires a pris en stage universitaire Ajit, un étudiant népalais en Master de Coopération Internationale à l’université de Katmandou. Il a auparavant obtenu une licence en informatique. Outre la gestion du lancement du projet d’école professionnelle pour le DSA :
– Il réalisera le site web de l’école d’Akashganga, et formera personnel et élèves à son fonctionnement, afin que cette école puisse communiquer sur sa vie, mais aussi celle dans Katmandou (les élèves se saisiront de sujets, et rédigeront des articles) ;
– Il mettra à niveau les versions d’Emmabuntus dans cette école, et formera enseignants et élèves à son utilisation (cette utilisation est simple, mais mieux vaut former). Là aussi, la mise en place d’un « méga serveur Linux », avec l’aide de Calvix, est envisagée ;
Les autres projets, pour cette école, sont les suivants :
– Les liens et correspondances avec des collèges de Caen et sa région seront poursuivis ;
– Ailleurs Solidaires s’efforcera, en fonction des dons matériels qui lui seront apportés, à fournir du matériel pédagogique (une liste nous sera communiquée par l’école)
– Nous continuons à chercher des parrains, afin de permettre aux plus pauvres des enfants de l’école (tous les enfants de cette école sont issus de familles très pauvres de ce quartier de Katmandou) de poursuivre leurs études (il en revient aux parrains, après réduction d’impôt, à 5 euros par mois).
Aama
Grâce au soutien financier de Ouest France et Ailleurs Solidaires, les périodes très difficiles (plus aucun don local ne parvenait) post-séismes, puis du blocus, sont en passe d’être franchies. Nous verrons, probablement au cours du voyage de novembre, quel type de soutien doit être envisagé pour le futur.
Le contexte est particulier, car ce centre est auto- géré par des personnes qui connaissent très bien la vie, et un hôpital est proche.
Des visites de médecins, du matériel médical et gériatrique seraient vraiment souhaitables.
Le dispensaire proche du DSA
Des volontaires vont se rendre sur place cet automne ou cet hiver pour réactiver ce dispensaire et dispenser des soins, avec les médicaments nécessaires, grâce aux dons d’une maison de retraite et de pharmacies du Calvados. Là encore, des volontaires médicaux/thérapeutes seraient extrêmement utiles, pour des périodes variables, tout au long de l’année.
Depuis 4 ans, les réalisations sont belles, les progrès et les joies générées immenses, des liens humains se sont créés, les espoirs et le courage sont revenus : ils ont vraiment besoin de vous, par vos aides humaines, matérielles, financières, par votre temps que vous accepteriez de donner, voire des séjours humanitaires que vous voudriez bien faire.
Nous pourrons alors, tous ensemble, aider ces personnes extrêmement défavorisées par la vie, mais qui donnent tant en retour, humainement et par leur exemplarité.
Vous ferez alors non seulement le bien autour de vous, mais vous aurez aussi de le sentiment, justifié, d’ajouter un sens supplémentaire à votre vie, et vous éprouverez le bonheur du partage et de la compassion, du lien qui se créé, par delà les continents et les cultures.
Je suis à votre disposition pour répondre à vos questions, ou rediriger vos messages vers les personnes d’Ailleurs Solidaires qui seraient plus à même de vous répondre.
Vous pouvez écrire à contact@ailleurs-solidaires.org
Merci à Jean Frédéric, Martine, Valérie et leurs amis d’avoir créé et d’animer Ailleurs Solidaires, et me permettre ainsi de réaliser ce qu’il y a de meilleur dans l’être humain. C’est une étape essentielle vers le bonheur.
Olivier
Qu’il est touchant et prenant ce témoignage, on se sent bien empêtrés et étriqués dans nos petites tracasseries quotidiennes… Mais c’est aussi un formidable espoir d’élan “solidaire” qui réconcilie avec la capacité de notre humanité.
Je ferai partie du groupe de novembre et vraiment, comme pour Sophie et Patrick, j’ai hâte de vous rejoindre dans cette démarche. Apporter sa petite lueur éclairante à tous les niveaux. Je vais regarder autour de moi dans les besoins énoncés si je peux générer quelques belles actions ? Encore merci Olivier et toute l’équipe de l’association
Véronique
Et bien voilà de bien belles perspectives ! J’aime ton article qui, en dépit de la pauvreté et de la dureté de la vie là bas, laisse transparaître le partage ; sens profond de la vie. J’ai de plus en plus envie d’y être et suis très heureuse d’avoir aidé deux enfants pour leur scolarité (4 en comptant les parrainages de Patrick) . C’est une goutte d’eau, mais mêler à tout le reste, ça peut devenir une étendue d’eau beaucoup plus grande. Et l’eau, c’est la vie, pas vrai ? 😉
Sophie et Patrick